Tous ses proches s'accordent à dire qu'il avait une forte personnalité et affichait toujours un sourire. Il a consacré sa vie à faire ce qu'il aimait par-dessus tout : vivre à la limite.
À 14 ans, il a débuté derrière les fourneaux et, en 1995, il a effectué son premier saut en parachute. Un seul saut lui a suffi pour comprendre que le besoin d'adrénaline coulait dans ses veines. Dès lors, il a sauté à chaque occasion, faisant de cette pratique son meilleur exutoire contre le stress quotidien.

Comme c'est souvent le cas chez les sportifs extrêmes, la sensation de liberté éprouvée lors de leur activité favorite les pousse sans cesse à repousser leurs limites. Darío Barrio a vécu comme il l'entendait, a exploité sa vie au maximum et a savouré mille expériences qu'il a sans nul doute emportées avec lui. Le deltaplane, le parachutisme ou le saut B.A.S.E. ne sont que quelques-uns des sports qu'il adorait pratiquer.
Dans une interview pour Yumping, il déclarait : "L'adrénaline appelle toujours plus d'adrénaline". L'un de ses sauts les plus spectaculaires fut le Saut de l'Ange, au Venezuela, qu'il a partagé avec les membres de l'expédition Proyecto Alas. Sans conteste l'un des meilleurs sites pour pratiquer cette discipline.
Au cours de sa carrière, il a voyagé dans d'innombrables lieux comme le Venezuela, la Suisse, l'Italie, la Norvège... et a pu y vivre des sensations spectaculaires ; des sensations accessibles à très peu de gens.
Nous avons souhaité rendre ici hommage au chef le plus extrême de notre époque. Puisse-t-il, où qu'il soit, continuer à voler sans fin, car comme il le disait lui-même "Sauter, c'est se sentir vivant".